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24 avril 2008

Le cinéma Marocain au rendez-vous dans les journées cinématographiques à Safi

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Les journées cinématographiques de la faculté poly–disciplinaire de Safi en sont à la 3éme édition. Côté réalisateurs et après Nour-Eddine Lakhmari et Kamal Kamal à l'honneur lors des années précédentes, l'édition 2008 recevra comme invité principal Faouzi Bensaidi avec la projection de son dernier opus What a Wonderful World ainsi que Mille Mois son premier long métrage. Cet invité de marque devra donner une leçon de cinéma dans le cadre d’une conférence portant sur le cinéma et l’imaginaire.

Cette leçon du cinéma du metteur en scène s’inscrit dans une tradition des journées cinématographique, puisqu’elle succède à Kamal Kamal en 2007 et à Nour-Eddine Lakhmari en 2006.

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À noter que cette année, les journées cinématographiques de la Faculté sont co-organisées par L’Association  Maison des arts et parrainées par Hawd Asafi.

En organisant pour la troisième fois ces journées cinématographiques, la faculté polydisciplinaire de Safi affirme de plus en plus son désir d’être en contact avec la société avec laquelle elle vit, et vers laquelle elle envoie une nouvelle génération. Un cinéma marocain qui semble être contagieuse.

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26 décembre 2007

l'examen...palpitation à haute tension.

Quand on me demandait de décrire ce que je ressentais a l'instant même de l'examen, je m'imaginais debout devant la grande porte  du temple de Delphes que je devais franchir et où Socrate avait gravait cette inscription comme devise :    

                            «   Homme, connais-toi toi même! »

        Des gouttes de sueur luisantes et froides tombaient de mon front ride" par la lourdeur de l'effort mental.

Je ne sentais plus mes mains affaiblies et hésitantes. Mon coeur palpitait comme celui d'un nouveau née dont les battements criaient haut et fort.

Une foule de questions me hantait l'esprit : ai-je bien prépare mon examen?    

Est-ce la bonne réponse à choisir?                        

J’étais en perpétuelle  lutte avec le temps, avec le manque de confiance en soi hatise par la peur de l'erreur .et, pour canaliser cette peur et en user  comme vecteur de réussite, je me disais toujours que je ne récolterais que ce que j'aurais semé.

L’examen, c’est la conclusion d’une scolarité, et donc la reconnaissance d’un niveau d’études. Une anxiété excessive nous fait obstacle et nous empêche à mieux communiquer nos connaissances lors d’un examen. En effet, le stress élevé interfère avec nos capacités de réflexion  (ex. : concentration, mémorisation) et nuit alors à la performance. C’est à ce jour ‘‘ j ’’  qu’on doit faire nos preuves en donnant notre maximum. Notre avenir en dépend.

Or c’est justement cet enjeu qui fait craquer ; les candidats les plus investis dans la préparation d’un diplôme sont ceux qui ont le plus le trac : peur du jugement des proches, de celui du jury, crainte d’avoir à recommencer une année...

15 décembre 2007

Château de mer… un édifice en voie de distinction.

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                                                    photo: CHAKER elhassan driss

             Safi est perlée depuis longtemps par une inestimable battisse a savoir le château de mer  appelé en arabe « ksar labhar ». En  portugais « castello novo », édifié par les portugais au XVI  éme  siècle.

Depuis des siècles, il défendait la ville de tous dangers extérieurs, malheureusement, cet édifice affronte constamment le péril de s’effondrer à tout moment.

Ce  monument qualifié par le dahir de 7 novembre 1922  comme étant un patrimoine national s’étale sur une superficie de 3900m, bâtie sur la falaise ‘‘Amouni’’ sur le littoral atlantique, cette dernière subit un recul engendré par une érosion active causée par des courants perpétuels, des marées hautes et basses, la houle, l’humidité et bien entendu l’action des vagues  ceci a engendrer plusieurs cavités sous le château  et des fissures verticales à l’intérieure dans les cotes nord, ouest et sud.

Cet estimable patrimoine est menacé non seulement par les conditions climatiques, mais aussi par les vagabonds qui errent et abîment sans refoulement.

Hormis la restauration qui date de 1963 et une lors des années 90’hélas avorté ; les résolutions se diversifient  et les frais parfois coûteux, ce qui entrave –peut être- a la démarche de diminuer les fissures et par la suite la réhabilitation de cette battisse ; en revanche la protection du rocher est toujours possible selon ‘‘said chamssi’’ l’instabilité du rocher sera résolu  définitivement avec la réalisation d’un gigantesque mur de protection il en va de même pour la L.P.E.E ( laboratoires public d’essai et études ) : disait qu’ un simple mur de protection en béton  soit des blocs en béton tétrapodes.

Hibernés toujours sont les responsables, le château de mer court jusqu'à présent la menace d’effondrement, hormis quelques initiatives de certains intellects safiots, qui tentaient de mettre en évidence les risques qui menacent le château de mer, soit par des articles journalistiques, soit les diverses associations comme celle de ‘‘Assif ‘’;qui  se chargent de militer en ce domaine.

Selon un sondage fait par l’association HAWD ASFI, effectué sur un échantillon de 200 personnes, seulement 13% da la population safiots sauraient que la château de mer est menacé d’effondrement. Le château de mer souffre en silence !les risques d’écroulement s’aggravent de jour en jour sans que personne ne s’en rendre compte.

La presse locale ne ratera, sans doute pas, la nouvelle en cas d’effondrement, mais a-t-elle assumée son rôle pour que cela n’arrive pas ? Je m’en doute, puisque les articles journalistiques qui traitent ce sujet qui tourmente la population safiots sont pratiquement rarissimes.

A cet effet, on a contacté un des responsables de l’inspection régionale des monuments historiques B.LAHSSEN puisque monsieur noureddine ESSAFSSAFI qui était responsable de ce service était muté a rabat, monsieur B. lahssan, nous a précisé dans ce cadre que le risque d’effondrement est dû a deux sortes de facteurs :

*    facteurs géologiques : à savoir l’érosion causée par l’impact des vagues

*    facteurs humains ou industriels : répartis à leurs tour en trois éléments:

1.  l’implantation du port et de ses jetés à la mer qui, jouant le rôle de le préserver, dévient les

Vagues provenant de l’océan directement vers le château de mer.

2.   les déchets de l’acide phosphorique jetés à la mer par le groupe OCP contribuassent  à la désintégration  des composantes calciques grâce a laquelle les roches de zone côtière tiennent forme.

3.   le passage du train juste à coté du château de la mer provoque de fortes secousses qui pourraient causer de véritables dommages à la construction du château.

Peut on s’interroger sur les interventions ou bien les solutions qui pourront mener à la sauvegarde de ce patrimoine socioculturel safiot ?

Les études qui ont été faites dans ce domaine ont apporté plusieurs solutions :

·                    construire des piliers à l’intérieure des cavités pour supporter le poids du château

·                    remplir ces cavités par des sacs en ciment spécifiques pour combler le vide qui laisse pénétrer les fortes vagues de l’océan jusqu’au dessous du château.

·                    Installer des tris ports pour absorber la pression des vagues que supporte maintenant la face maritime du château.

Comme étant constaté, les idées sont là, mais, il faudrait que chacun prend sa part de responsabilité et plus on s’attarde à restaurer cet édifice plus l’écroulement s’accroître.

Alors, coopérons nous et militons tous pour le bien de ce monument éminent pour qu’un jour, nous pourrons réalisé le rêve que notre château bien aimé aura la classe d’un patrimoine mondial.

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14 décembre 2007

Acte fatal

                      

                      

         Il s’agira dans cette histoire de raconter des événements  qui tourneront au vinaigre pour une famille entière.

Le personnage principal s’appelle  ALLAL. Il est donc un bon gars, qui n'a rien d'un mari volage, mais plutôt père de famille modèle,  réputé pour son respect de ses voisins, toujours disponible pour prêter main forte quand on en a besoin. Il va cependant assister à sa vie paisible qui va être toute basculé.

Bizarrement, Allal, ne  sera informé que par l'un de ses voisins du comportement reprochable de sa femme. Ainsi, celle-ci le tromperait. Et au sein du domicile conjugal même. Tous les ingrédients pour «produire» un homme prêt à tout étaient réunis. Surtout cette dernière réflexion mentionnée par le voisin : «Voyons ! Mais tout le monde est au courant de cette histoire, tu es le seul à ne rien savoir…». L'amant présumé serait un jeune habitant le même quartier.

          Le fait d'avoir été informé de cette histoire causa un profond préjudice moral chez Allal. Lui qui était un mari modèle, fidèle, attentionné et tout le baratin, n'ayant qu'un souci dans la vie, garantir une existence et un avenir décents à ses deux enfants.

          Du coup, en dépit de toute sa volonté d'infirmer ce qu'il avait entendu, la question continua de lui tarauder l'esprit. Il finit par être rongé par le doute, au point de chambouler toutes ses habitudes, ses horaires, ses entrées et sorties à la maison, etc. Un autre exercice auquel il s'adonnait consistait à quêter de loin de  son foyer  'un éventuel intrus, source de son profond désarroi. Dans la vie de tous les jours, on qualifie ce comportement de paranoïa

          Un beau jour… ou plutôt un mauvais jour, la partie de chasse à l'intrus de Allal allait cesser d'être infructueuse. En effet, à sa grande surprise, il aperçut un gaillard marcher le plus tranquillement du monde en direction de sa demeure. Il atteint celle-ci, frappe à la porte et s'invite à l'intérieur.

         

Allal sentit la température monter dans son corps, son rythme cardiaque doubla de cadence, le taux d’adrénaline dans son sang augmente, ses mains tremblaient, il tenait difficilement sur ses jambes… Quelques minutes plus tard, il suivra a pas léger le présumé l'invité indésirable. Armé d'un gros bâton, il fit irruption dans la maison. Sa femme sursauta et vint à sa rencontre. Elle était pâle, les yeux exorbité. Il l'écarta calmement, se dirigea vers la chambre à coucher et là, un jeune bien connu dans le quartier attend tranquillement comme s’il est chez lui,     

l'intrus sursauta à son tour, il recevra le premier coup de Allal, avant que celui-ci

se tourne vers sa femme. Hors de lui, il se déchaîna avec beaucoup de violence sur elle, lui donnant la mort instantanément.

           Poursuivi pour homicide volontaire avec préméditation, il aura à croupir 10 années en prison, tandis que ses enfants seront privés de leurs deux parents. Une affaire où tout le monde est perdant, à cause de deux actes irréfléchis. Le premier venant de la femme à cause de son infidélité, le second étant l'œuvre de Allal qui ne voyait en la chose qu'une question d'honneur, alors que d'autres issues pouvaient être envisagées.

       Les  situations dramatiques transposées sont :

Ø     Adultère

Ø     Imprudence fatale.

9 décembre 2007

au sein d'un supermarché

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- A première vue, on observe que cette grande surface est pleine à craquer par les clients.

-La  file est désorganisée et irrégulière.

- on remarque qu’une fois on est dans la file, les clients se bousculèrent, en se collant l’un à l’autre, et, si par hasard, l’un touche l’autre une querelle se déclenche.

-parfois certains individus surgissent de nul part et  veulent  passer les premiers sous prétexte qu’ils sont pressés.

- Certaines personnes accompagnent les acheteurs, se qui mène à l’encombrement de la file.

- certains s’infiltrent dans les files encombrantes par  curiosité de voir les achats des autres.

- certains comptent  l’argent rendu par la vendeuse et se demandent  parfois sur le prix de certains produits qui ne sont pas les même que sur la rangé des produits.

- des vilains individus  s’acheminent vers la caissière la  plus belle en vu   de la dragué.

- on remarque aussi que dans  la plupart des caisses se trouvent des femmes

- après la paie, on observe que certains acheteurs abusent  des  sacs en plastique afin d’en profiter.

- une fois  sorti, et les affaires sont mises dans les sachets, les caddies       ne sont presque jamais rangés à leurs places

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9 décembre 2007

remarques dans une salle de cinéma

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- Première remarque, pas assez de monde devant la salle du cinéma.

-on repère quelques personnes entrain de discuter, peut etre le peu de monde, d’autres qui regardent l’affiche du film.

-Une fois dans La salle la surprise générale, elle est presque vide.

l’exception de quelques  couples qui ont préféré le derrière de la salle pour des raisons personnelles, la salle était compsée de quelque personnalités du domaine associatif, des universitaires, ainsi que quelques étudiants.

-Apres la projection du film de quelques minutes, on aperçoive des retardataires arrivent et qui  passent devant l’écran en nous couperont la vue pendant un moment.

-certains spectateurs ont trouvé du plaisir à partager des propos en se marmonnant les uns au autres.

-le silence n’a régné dans la salle que pendant les scènes érotiques, alors que certains riaient, d’autres s’interrogeaient ;ou est passé  la censure, en oubliant que ce n’est guère une chaîne de télé.

- des spectateurs déçus par le film quittent la salle.

-A la fin, je me suis senti un peu mal au dos vu que les sièges n’étaient pas un peu commodes et confortables.

-le respect du générique n’était pas au point, vu que la plupart des spectateurs s’acheminaient vers la sortie avant la fin du générique, à l’exception de quelque uns qui savaient que voir le générique est comme une sorte d’applaudissement, sont restés jusqu’à la fin.

la sortie, des couples, des amis s’attardent un petit peu, pour discuter les aléas du film, formulent leur appréciations ou leur mécontentements.

Public

 

1 décembre 2007

comment une chauve souris est devenu chauve?.

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Chauve-souris

Lorsque j’étais encore tout petit  enfant, ma  grande mère paternelle, que Dieu ait son âme en sa sainte miséricorde, avait un art exceptionnel de conter, au point qu’on délaissait la télé pour le plaisir de l’écouter.

Je lui demandai un jour : "pourquoi appelle-t-on cet oiseau chauve-souris ?". Elle me répondit :

"Il y a très longtemps, le roi Salomon ("Souleymane", en arabe) avait le don de parler aux animaux et de comprendre leur langage.

Un jour, il les convoqua tous pour les punir de lui avoir désobéi. Et pour les punir, ce puissant roi décida de déplumer tous les oiseaux...

La chauve souris fut la première à se présenter à la réunion et elle était tellement pressée qu’elle exigea qu’on la déplume sur le champ ... !

On essaya de la convaincre d’être un peu plus patiente et d’attendre l’arrivée de retardataires, mais en vain. Alors, le roi ordonna à ses serviteurs de la déplumer pour la laisser vaquer à ses besognes.

Un peu plus tard, lorsque tous les oiseaux furent réunis, ils expliquèrent à leur souverain la raison de leur désobéissance... Le roi Salomon, après mûre réflexion, leur pardonna.

C’est ainsi que la chauve souris qui était trop pressée, fut la seule à avoir été déplumée et devint chauve.

Et comme elle avait peur qu’on se moque d’elle, la chauve-souris qui était tellement honteuse, se condamna à passer sa vie cachée tant que dure le jour et à ne sortir que la nuit pour se nourrir. Elle devint alors "un oiseau nocturne."

Et c’est à partir de ce jour là que j’ai compris le sens du proverbe amazigh : "z’zarmi, zarbakh", qui veut dire : déplumez-moi, je suis pressé(e) !

Moralité :

Il ne faut pas trop se précipiter, pour ne pas avoir à le regretter. Les regrets ne servent à rien !

1 décembre 2007

Dialogue entre deux copines

            Dialogue entre deux copines

Hanane :     Je suis amoureuse

Loubna :    je suis bien heureuse !!

Hanane :    mais j’y crois plus

Loubna :    en quoi ?

Hanane :    en lui, en moi

Loubna :    ça a l’air confus…

Hanane :    j’en ai marre

Loubna :    marche au radar!

Hanane :    j ’y crois plus

Loubna   :    En quoi ?

Hanane :     En l’amour

Loubna :      n’importe quoi !!

Hanane :     c’est trop lourd !!

Loubna :      calme toi… 

Hanane :      c’est trop dangereux

Loubna :      oui mais c’est le jeu

Hanane :     je suis pathétique

Loubna :       juste bordélique…

Hanane :      j’y crois plus !!!

Loubna :       arrêtes de ruminer

Hanane :        je suis têtue

Loubna :       laisse le t’aimer 

Hanane :       J’y crois plus

Loubna   :     là, ça devient tendu !!!

Hanane   :      je veux savourer

Loubna :       enfin !!! !!

Hanane :       mais c’est compliqué

Loubna   :        tu me laisse à la fin ??!!!

·                        

30 novembre 2007

Au coeur d'un café

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Des remarques collectées lors d’un passage

à un café du coin.

      1 Dans café, il est souvent difficile de trouver des places ou on peut s’installer en

en intimité, il y a toujours des gens en  limitrophe qui chopent vos sujets

    de discussion, et ainsi ils les adoptent, et les rendent leur sujets.. 

    2)  on remarque que la majorité de la clientèle est masculine, sauf qu’en

       haut du café se trouvent des couples de garçons et de filles. 

    3) on constate aussi qu’il n’y a pas de place réservé au non- fumeurs, c’est que tout le salon du café est   accaparé par des consommateurs fumeurs. 

    4)  on trouve aussi quelques consommateurs qui trouvent du plaisir à contempler les passants, et plus spécialement le  genre féminin.. 

  5)   parfois, On s’attarde à vous servir, et quand on vous sert le sourire n’a guère de rendez vous. 

  6)   le choix des consommations diffère entre hommes et femmes, on   remarque que les hommes choisissent souvent des cafés du genre  corsé, alors que les commandes des femmes varient entre jus et café léger. 

30 novembre 2007

Petite histoire vécue

Petite histoire vécue

Mon ami ouvrit le tiroir de la commode de son épouse et en sortit un petit paquet enveloppé de soie :

Ceci, dit-il, n’est pas un simple paquet, c’est de la lingerie.

Il jeta le papier et observa la soie et la dentelle.

J’ai acheté ceci la première fois que nous sommes allés à Istanbul, il y a 8 ou 9 ans, mais elle ne l’a jamais utilisé.

Elle voulait le conserver pour une occasion spéciale.

Et bien, je crois que c’est le bon moment justement.

Il s’approcha du lit et rajouta ce paquet à d’autres choses que les pompes funèbres emmèneraient.

Sa femme venait de mourir.

En se tournant vers moi, il me dit : ne garde rien pour une occasion spéciale. Chaque jour que tu vis est une occasion spéciale !

Je pense toujours à ces paroles, elles ont changé ma vie.

Aujourd’hui, je lis beaucoup plus qu’avant et je nettoie moins. Je m’assieds sur ma terrasse et admire le paysage sans prêter attention aux mauvaises herbes du jardin.

Je passe plus de temps avec ma famille et mes amis, et moins de temps au travail. J’ai compris la vie est un ensemble d’expériences à apprécier.

Désormais, je ne conserve rien.

J’utilise mes verres en cristal tous les jours, je mets ma nouvelle veste pour aller au supermarché si l’envie m’en prend. Je ne garde plus mon meilleur parfum pour les jours de fête, je l’utilise dès que j’en ai envie.

Les phrases du type " un jour " et " un de ces jours " sont en train d’être bannies de mon vocabulaire.

Si cela en vaut la peine, je veux voir, entendre et faire les choses maintenant.

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qu’aurait fait la femme de mon ami si elle avait su qu’elle ne serait plus là demain (un demain que nous prenons tous à la légère). Je crois qu’elle aurait appelé sa famille, ses amis intimes. Peut-être aurait-elle appelé quelques vieux amis pour faire la paix ou s’excuser pour une vieille querelle passée.

Ce sont toutes ces petites choses non faites qui m’énerveraient beaucoup si je savais que mes heures sont comptées.

Je serais énervé de ne plus avoir vu certains de mes amis avec lesquels je devais me remettre en contact (un de ces jours).

Enervé de ne pas avoir écrit les lettres que j’avais l’intention d’écrire " un de ces jours ".

Enervé de ne pas avoir dit assez souvent à mes proches combien je les aime.

Maintenant, je ne retarde rien, ne repousse ou ne conserve rien qui pourrait apporter de la joie et des rires à nos vies.

Je me dis que chaque jour est spécial.

Chaque jour, chaque heure, chaque minute est spéciale."

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